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Conseil n°1 : adopter la bonne attitude

La période des examens est souvent synonyme de stress, d’inquiétudes et parfois même de morosité. Cela étant dit, il est tout à fait normal et humain de ne pas apprécier ce moment-là. Qui, en effet, serait ravi de passer des examens ? Pas grand monde en réalité et c’est bien compréhensible !

Cependant, il est essentiel de se rappeler que cette période n’est que temporaire. Il ne faut donc pas la subir, mais au contraire adopter une attitude proactive et optimiste ! Quel est l’intérêt de vous dévaloriser et de partir battu d’avance?

Un athlète de haut niveau va-t-il entamer une compétition sans penser à la victoire ? Certainement pas ! La préparation mentale s’avère également cruciale pour la réussite de votre examen.

Il est donc primordial de croire en soi et en ses aptitudes. Vous disposez des connaissances et compétences requises pour réussir. Vous êtes un futur professionnel du droit, la réussite est donc à votre portée ! Pourquoi les autres pourraient réussir et pas vous ?

Pour développer une résilience digne d’un guerrier, je vous conseille de pratiquer l’autosuggestion. Choisissez des citations inspirantes et motivantes, et répétez-les quotidiennement avant votre examen.

En somme, la première marche vers la réussite de votre examen réside dans l’adoption d’un bon mindset ainsi qu’une attitude positive et gagnante!

Conseil n°2 : Maîtriser son stress et gérer son temps

Écueil n°1 : la gestion du stress

La maîtrise du stress et des émotions représente un défi majeur lors des examens. Avant l’épreuve, l’angoisse est souvent présente. À la découverte du sujet, la panique peut s’installer et entraîner un blocage. À ce moment-là, il semble que tout se mélange dans votre esprit.

Il convient alors de reprendre ses esprits afin de débuter l’épreuve, car le temps est précieux. Fermez les yeux un instant, respirez profondément, puis expirez. Stylo en main, c’est le moment de vous lancer !

Oubliez le monde extérieur, ne pensez ni au passé ni au futur, concentrez-vous sur le moment présent : l’épreuve en question ! Ruminer des regrets concernant vos révisions ou des choix effectués n’est d’aucune utilité. Vous ne pouvez changer le passé, seule la maîtrise de l’instant présent est possible. Vous êtes intelligent et possédez des connaissances, il est temps de les mobiliser.

Écueil n°2 : la gestion du temps

Le deuxième défi à relever pendant un examen est la gestion du temps. Une fois que vous aurez apprivoisé votre stress, vous devrez entamer cette course contre la montre.

Pour les épreuves majeures, le temps imparti est généralement de 3 heures. Pour les épreuves mineures, la durée varie selon le type d’exercice (de 1h30 pour un écrit court à 20/30 minutes pour un QCM, par exemple).

Le temps file rapidement, n’est-ce pas ? Prenons, par exemple, un examen de 3 heures. Je vous suggère de répartir votre temps de la manière suivante :

Pour une épreuve de 3 heures, je vous conseille d’organiser votre temps ainsi :

  • 10/30 min = lecture attentive du sujet (selon la nature de l’épreuve, un cas pratique ou un commentaire nécessitera davantage de temps que pour une dissertation)
  • 45 min = élaboration d’un brouillon (pour une gestion optimale du brouillon, référez-vous à la recommandation n° 3)
  • 1h20/1h30 = rédaction
  • 5/10 min = relecture

En d’autres termes, la deuxième étape cruciale pour réussir un examen est de gérer efficacement son temps ! Cette étape est essentielle et déterminante pour le bon déroulement de l’épreuve.

Conseil n°3 : élaborer un brouillon structuré et bien pensé

Le rôle primordial du brouillon

Incontestablement, il est impensable de commencer la rédaction de votre épreuve sans passer par l’étape cruciale du « brouillon ». Même si vous êtes sûr de vous, je vous encourage vivement à consacrer le temps nécessaire à la préparation de cette ébauche. Pourquoi, me direz-vous ? Ne pas préparer de brouillon, c’est s’exposer au risque de se répéter, d’omettre des éléments clés, de manquer de structure, et pire encore, de faire des contresens !’

Vous l’aurez saisi : cette étape est incontournable si vous voulez atteindre la moyenne. Néanmoins, il faut veiller à ne pas laisser le brouillon vous nuire. Rappelez-vous encore une fois qu’il s’agit de gérer son temps. Ne consacrez pas plus de 1h30 à cette phase préparatoire.

Je recommande, pour une épreuve de 3 heures, de consacrer entre 45 et 60 minutes à cette étape cruciale.

Conseil n°4 : utiliser le vocabulaire juridique approprié

En tant qu’étudiant en droit, il est primordial d’employer le vocabulaire adéquat, en l’occurrence celui du domaine juridique.

Par exemple, on ne dira pas qu’une personne « fait appel », mais plutôt qu’elle « interjette appel ». De même, une cour d’appel rend des « arrêts », tandis qu’un tribunal prononce des « jugements ».

En utilisant le vocabulaire approprié, vous aurez déjà réussi une partie de l’exercice.

Pour résumer, la quatrième étape pour réussir son examen consiste à maîtriser le vocabulaire juridique et à l’utiliser de manière judicieuse !

Conseil n°5 : s’en tenir rigoureusement à la méthode des exercices juridiques

Tout comme lorsque vous réalisez une pâtisserie, vous suivez scrupuleusement les instructions afin d’obtenir un succulent fondant au chocolat, il en va de même pour vos examens.

Que ce soit une dissertation, un commentaire ou un cas pratique, vous devez appliquer avec rigueur la méthode pour parvenir à un résultat : la réussite de votre épreuve.

Une copie bien argumentée et riche en idées, mais sans méthodologie, ne pourra pas obtenir la moyenne. Les exercices juridiques exigent un formalisme spécifique et une méthodologie propre. La clé de la réussite réside dans leur maîtrise.

Je vous conseille, en amont, de vous exercer autant que possible et de conserver vos entraînements afin de les relire avant vos épreuves. Plus vous pratiquerez, mieux vous comprendrez les attentes et les exigences inhérentes à chaque exercice. N’oubliez pas : c’est en forgeant que l’on devient forgeron.

  • Concernant le cas pratique, il faut notamment soigner votre syllogisme (majeure, mineure, conclusion).
  • Pour la dissertation, accordez une importance particulière à l’introduction et au développement de votre argumentation. Essayez d’approfondir votre réflexion sur le sujet et évitez de rester superficiel.
  • Enfin, pour un commentaire d’arrêt, attachez une grande importance à la qualité de votre introduction (fiche d’arrêt) et à l’analyse concrète de l’arrêt en question.

Ne vous contentez point d’un simple « copier-coller ». 

En d’autres termes, la quintessence d’une réussite à l’examen réside dans la métriculeuse application de la méthodologie des exercices juridiques. 

Conseil n°6 : peaufiner son argumentation

Au-delà de l’emploi d’un vocabulaire juridique adéquat et de la méthodologie des exercices juridiques, il est impératif de prêter une attention particulière au contenu de votre devoir. Il est donc nécessaire de peaufiner votre argumentation.

Comment ? Soyez concis et synthétique ! Menez votre correcteur d’un point A à un point B sans détour. 

Pour ce faire, votre raisonnement doit être limpide :

  • Un argument
  • L’éclaircissement de votre argument
  • Un exemple concret
  • L’explication de votre exemple
  • Le mot de la fin pour conclure votre idée ou établir le lien avec la suivante. 

On dit souvent que « le trop est l’ennemi du bien » (Serge Lapisse). Évitez de perdre votre correcteur avec des informations superflues, des répétitions, des phrases trop alambiquées, ou des pages trop nombreuses. Une copie de 4 pages peut être brillante, tandis qu’une copie de 11 pages peut s’avérer médiocre. La quantité ne rime pas forcément avec qualité.

Au final, la sixième étape pour réussir son examen est de peaufiner son argumentation. Vous devez être clair, précis et synthétique !

Conseil n°7 : soigner sa copie

Soigner sa copie ne se résume pas à améliorer son écriture. Le jour de l’examen, la forme est presque aussi importante que le fond. Ainsi, veillez à la qualité de votre expression écrite, à la lisibilité de votre écriture ainsi qu’à la structure de votre copie. Une copie soignée repose sur 3 piliers :

  • L’expression écrite
  • La lisibilité de l’écriture
  • La structure et l’aération de la copie

L’expression écrite

Qu’il s’agisse de l’orthographe, de la grammaire, de la syntaxe ou de la ponctuation, votre plume doit être irréprochable. Vous n’êtes pas seulement « étudiant en droit ». Voyez plus loin. Vous êtes les futurs professionnels du droit.

Adoptez dès maintenant les bons réflexes et soignez votre expression écrite. La qualité de celle-ci influe grandement sur votre note finale. En effet, une copie agrémentée de fautes ne présage rien de positif. Malheureusement, vous donnez une mauvaise impression.

La lisibilité de l’écriture

Efforcez-vous de vous mettre à la place de votre correcteur. Face à vous, deux copies : l’une joliment écrite, l’autre quasiment illisible. Vers quelle copie vous tournerez-vous en premier lieu ? La première, sans l’ombre d’un doute !

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ une copie mal écrite n’est pas séduisante et ne donne pas envie d’être lue, ce qui est problématique. Votre correcteur risque de la délaisser et de la corriger en dernier. Un correcteur, même impartial, demeure humain.

Après avoir corrigé des centaines de copies, passer plusieurs minutes à vous déchiffrer agacera votre correcteur et ce dernier sera très certainement moins patient. Il ne s’agit pas d’un exercice de graphologie mais d’une correction de copies ! Ne faites pas perdre patience à votre professeur, cela pourrait vous coûter quelques points. Attention, il ne s’agit pas d’avoir une « écriture parfaite » mais plutôt une écriture soignée. Pour cela, appliquez-vous.

Plus vous maîtriserez l’art de la gestion du temps, plus vous serez à l’aise pour rédiger votre copie avec brio.

La structuration et l’aération de la copie

Lorsque vous étudiez un cours et qu’il est composé exclusivement de paragraphes successifs, de « blocs » sans la moindre structure ni aération, cela ne vous incite pas à l’apprentissage. Eh bien, il en va de même pour votre copie ! Une copie compacte n’attire pas.

Il est essentiel de rendre votre raisonnement perceptible d’un simple coup d’œil et de donner à votre copie l’espace nécessaire pour respirer. Et pour ce faire, rien de bien compliqué : il vous suffit de sauter des lignes entre les différents paragraphes, établir des séparations nettes entre vos parties et adopter un plan apparent, entre autres choses.

En guise de conclusion…

En définitive, la septième et ultime étape pour exceller lors de votre examen consiste à soigner votre copie !

Bref, vous devez aborder l’examen avec un état d’esprit gagnant, en accordant tout autant d’importance au fond qu’à la forme de votre copie !